Historiquement, la première citation de Berlou connue à ce jour date de 1386, mais l’archéologie témoigne d’une occupation continue de ce territoire depuis la préhistoire.

Son implantation stratégique,  à la limite de la plaine et au pied des premiers contreforts des Cévennes constitue un passage obligé. Orienté plein sud, bien irrigué, avec son relief varié, son micro climat : l’oranger y pousse en pleine terre et le mimosa y abonde. Ce terroir  a constitué un attrait incontestable  pour les hommes en quête d’un territoire, dès la préhistoire.

Les premiers, mais rares vestiges mis au jour datent du paléolithique supérieur (-10000ans).  Au néolithique (-5000 ans) l’implantation est importante, près des points d’eau,  sur les terrasses en bordure du Rieuberlou, mais aussi sur les hauteurs. Les  vestiges sont plus nombreux et variés, dont un menhir.

Les Gallo-romains ont occupé ce territoire et l’ont façonné avec l’implantation de leurs domaines et les voies de communication. Ils y ont amené l’olivier et la vigne et leur savoir faire, apprécié surtout au travers des nombreux objets   de grande qualité. Les traces wisigothiques sont rares, mais réelles : boucles de ceinture entre autre.

Au moyen âge, Berlou cité en 1386, existe sous forme de masage rattachée à la châtellenie de Cessenon. A la limite de l’immense forêt des Albières, se dresse : (Amaussano)  le masage de La Mausse. Le Château des Albières est déjà cité en 1116.

Les compoix du XVIIème (1609-1614) et 1635 attestent  entre autre d’un élevage important, et de la culture de la vigne  de  l’olivier et du châtaignier et. Ces trois cultures perdureront jusqu’au milieu du XXème.  Déjà au milieu du XIXème siècle, avec la création de nouvelles  voies de communication, routes et ponts,  l’extension du réseau ferré,  l’économie se développe et la population de Berlou atteint  son apogée  avec 410 habitants en 1851. A la fin des années 60 la culture de la vigne prédomine avant de devenir exclusive.

Aujourd’hui, l’économie est basée essentiellement sur la production d’un vin de qualité AOC Saint Chinian-Berlou et le tourisme. La  beauté des paysages, la notoriété des vins de Berlou, la renommée du restaurant « le Faitout » et le musée de fossiles participent, entre autres, à l’attrait touristique. De même, la présence d’une école communale offre un intérêt pour les jeunes couples en quête d’une résidence en zone rurale. Enfin, l’installation en cours de fibre optique constituera, à n’en pas douter un attrait supplémentaire et une opportunité pour  accueillir de nouveaux résidents.